La semaine dernière a officialisé le lancement du partenariat européen co-financé par l’Union européenne, PARC (Partnership for Assessment of Risks from Chemicals /Partenariat européen pour l’évaluation des risques associés aux substances chimiques). Le 12 mai matin, le partenariat a été présenté lors de la séquence de haut niveau de la conférence ministérielle « Produits chimiques : mieux protéger la santé et l’environnement » organisée dans le cadre de la présidence française du conseil de l’Union européenne. Après une introduction de Roger Genet et une présentation de Pascal Sanders, une table ronde a été organisée avec Marike Kolossa Gehring (UBA, Allemagne Co- leader du programme d’activités sur l’exposition et la surveillance, Lina Wendt-Rash, Agence des substances chimiques, Suède) et Denis Sarigiannis (Université de Thessalonique, Grèce, Co- leader du programme d’activités sur les concepts et boîtes à outil). L’après-midi du 12 et le 13 mai, s’est tenue à la Cité des Sciences, la conférence de lancement de PARC avec plus de 200 partenaires sur place et plus de 200 en ligne. Le programme a été présenté et discuté au cours des différentes sessions. Ce fut l’occasion pour la plupart des partenaires de se rencontrer pour la première fois dans le monde réel. Une très belle rampe de lancement de premier partenariat publique cofinancé par les états membres et la commission européenne dans le cadre d’Horizon Europe.
PARC représente une mobilisation d’une ampleur inédite, puisqu’il fédère environ 200 acteurs français et européens, associant des agences sanitaires nationales et européennes ainsi que des organismes de recherche. Le partenariat englobe tous les aspects de l’évaluation du risque chimique ; il vise notamment à mieux anticiper les risques émergents, mieux prendre en compte les risques combinés et à soutenir la mise en œuvre effective des nouvelles orientations des politiques publiques européennes de protection de la santé et de l’environnement en réponse à d’importants enjeux sanitaires et écologiques ainsi qu’aux attentes des citoyens.
Le partenariat s’appuiera sur les travaux entrepris notamment dans le cadre du programme conjoint européen sur la biosurveillance humaine HBM4EU (Human Biomonitoring for Europe), qui se terminera à l’été 2022, et élargit son champ d’intérêt en particulier à l’évaluation des risques pour l’environnement.